La coopération franco-capverdienne a été effective dès l’accession du Cap-Vert à l’indépendance, le 5 juillet 1975. Elle a donné lieu à un Accord de coopération culturelle, scientifique, technique et économique, signé le 12 février 1976 par Monsieur Jean de Lipkowski, ministre français de la Coopération et Monsieur Carlos Fernandes Reis, ministre capverdien de l’Education, de la Culture de la Jeunesse et des Sports.
La coopération bilatérale a fait l’objet d’une première évaluation pour la période 1975-1991. En juin 2000, un exercice original a été réalisé, en partenariat, afin d’évaluer en commun les " retours sur évaluation" pour la décennie 1991-2000.
Depuis 1996, avec l’ouverture de l’Ambassade du Cap-Vert à Paris et l’adhésion du Cap-Vert à l’Organisation Internationale de la Francophonie, les relations franco-capverdiennes sont de mieux en mieux adaptées aux enjeux auxquels doit faire face le Cap-Vert, notamment avec la sortie progressive de la catégorie des Pays les moins avancés (PMA). Rappelons que le Cap-Vert est membre des Sommets de la Francophonie depuis 1993. Comme ses pays voisins, tels que la Mauritanie, le Sénégal, la Guinée, le Maroc, etc..., sont des États francophones, le gouvernement a jugé bon de promouvoir, dès 1995, l'enseignement du français comme seconde langue obligatoire. Les grands objectifs sont la promotion du français dans le système scolaire et hors système scolaire, l'appui aux associations franco-capverdiennes et à la Commission nationale de la francophonie.
Durant la période 2000-2004, la coopération française s’est attachée à répondre aux principaux défis que le Cap-Vert s’est fixé au travers les documents cadres des Grandes Options du Plan (GOP) et du Plan National de Développement (PND). Elle a concentré son action sur les domaines essentiels pour le développement du Cap-Vert, là où elle avait une valeur ajoutée :
La francophonie
La gestion des ressources naturelles
La formation des cadres pour un meilleur développement du pays
La décentralisation de l’administration des dix îles
Durant cette même période, l’aide française au développement s’élevait à environ 2 500 000 euros par an et se concentrait sur les quatre priorités précitées, à hauteur de 66 %.

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