Le Cap Vert est une terre d’émigration. Les statistiques démographiques démontrent d’ailleurs chaque année qu’il y a plus de capverdiens à l’extérieur qu’à l’intérieur de l’Archipel.
Chaque famille capverdienne possède aujourd’hui un ou plusieurs de ses membres « fora », à l’extérieur du Cap Vert. C’est pourquoi les liens entre le Cap Vert et sa diaspora restent forts. Chaque membre de la diaspora envoie de l’argent, des vêtements, des produits d’aménagement et divers autres biens qui vont permettre d’améliorer le quotidien de ceux restés au pays.
Pour les capverdiens de la diaspora, vivant hors de l’archipel, la vie n’est pas toujours si simple. Entre les difficultés sociales, économiques et éducatives, ils ne trouvent ni le temps, ni les moyens (et parfois l’envie) de s’organiser dans des structures susceptibles d’encadrer ou de les aider dans leur quotidien.
Ce cadre devient d’autant plus nécessaire que la conjoncture économique mondiale défaillante fait de l’immigration une cible facile.
Aujourd’hui, la population capverdienne de France est estimée à plus de 30 000 personnes. Nombre d’entre eux aspirent à retourner dans leur « petit pays », que ce soit pour des raisons professionnelles ou simplement pour y couler des jours plus heureux au sein de leur famille à l'heure de la retraite.
Nos premières générations contribuent selon leurs possibilités au développement de notre pays. Notre nouvelle génération connait peu ou mal la culture capverdienne.
Forts de ces constats, nous avons souhaité créer un espace ouvert à tous ceux qui souhaitent retrouver le Cap Vert en France et garder un lien solide avec le Cap Vert.
Le centre de promotion du Cap Vert à Paris, pensé et animé par des membres de la diaspora capverdienne et des français aimant le Cap Vert, va proposer des services et des informations économiques, culturels et touristiques du Cap Vert.
Nous restons convaincus que la contribution de la diaspora au développement du Cap Vert ne se résume pas uniquement à l’envoie d’argent aux familles. A chacun d’apporter sa pierre à l’édifice.